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Miel

MIEL

Issu de la société industrieuse des abeilles, le miel est un aliment premier et est doté de propriétés nutritives exceptionnelles et pourrait facilement intégrer la famille des « alicaments » naturels, tant il s’avère bénéfique.

Mais sa production dépend du bien-être de la nature. En effet, les abeilles qui le produisent disparaissent en masse un peu partout à la surface du globe. Pour les Grecs, les abeilles naissaient spontanément dans les cadavres d’animaux. Dans les textes de l'ancienne Egypte, elles sont nées des larmes du Dieu Râ. En tombant sur le sol, ces perles d’eau salée se transformèrent en abeilles. Indissociables du miel qu’elles produisent, les abeilles offrent à la société humaine l’un des meilleurs nectars naturels dont elle raffole. Symbole de connaissance, de savoir et de sagesse, le miel est aussi symbole d’éloquence. Dans de nombreuses traditions, il symbolise richesse et douceur. Dans les textes sacrés d'Orient et d'Occident, lait et miel coulent en abondance sur toutes les terres promises.

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Le saviez-vous ?

La naissance du miel
Le miel est un acte d’amour. Si, si !
Le miel est fabriqué par les abeilles à partir du nectar des fleurs et des plantes aromatiques qu’elles récoltent à chaque sortie de la ruche. Lorsqu’elle butine, l’abeille se pose délicatement sur la fleur, plonge la tête en son coeur et déroule une sorte de trompe grâce à laquelle elle récupère la goutte de nectar. Une abeille doit visiter des dizaines et des dizaines de fleurs avant d’emmagasiner 40 milligrammes de nectar dans son jabot.
Une butineuse effectue entre 20 et 50 voyages par jour, dans un rayon d'action moyen qui se situe entre 500 mètres et 3 kilomètres, d'où l'importance, en plus des conditions climatiques et de la nature du sol, de la végétation proche du rucher.
Le nectar n’est ni plus ni moins que de l’eau sucrée par de la saccharine, un sucre difficilement absorbable par l’organisme. Le changement de la solution sucrée en miel commence dès le voyage. Des enzymes agissent sur le nectar dans le tube digestif de l’abeille en transformant le saccharose en sucres directement assimilables par l’organisme humain. Les modifications physico-chimiques se poursuivent à la ruche. A son retour, la butineuse régurgite sa charge, la passe aux ouvrières, qui elles-mêmes la communiquent à d'autres et ainsi de suite. On appelle cela un long baiser d’amour au cours duquel la teneur en eau du nectar s'abaisse. La texture obtenue peut alors se conserver des années.
Le miel frais est toujours liquide. Il cristallise après un temps variable en fonction du taux de sucre et de sa variété. Les miels riches en glucoses (colza) cristallisent très vite  (4 à 5 jours après l'extraction), tandis que les miels riches en lévulose (acacia) ne cristallisent qu’après plusieurs mois, voire plus.
Le plus souvent, le miel est extrait des rayons de la ruche par chauffage; il est ensuite traité par centrifugation puis on le filtre à des fins de purification. Des procédés qui peuvent dénaturer les qualités diététiques du miel.

Le marché de l’apiculture en France
  • Le cheptel
Entre 1995 et 2008, les pertes de ruches ont été de 300 000 à 400 000 par an sur un cheptel de 1 350 000 ruches ! Et 15 000 apiculteurs ont dû cesser leur activité (de 85 000 apiculteurs en 1995 ils sont passé en 2008 à moins de 70 000). L’écrasante majorité des apiculteurs (80%) se vit plutôt comme des amateurs éclairés, des amoureux des abeilles, qui ne s’occupent que d’une dizaine de ruches au maximum. En revanche, de plus en plus d’apiculteurs professionnels s’installent. Ils sont désormais plus de 1750 en France et gèrent au moins 150 ruches chacun. A eux seuls, ils détiennent 45% du cheptel .

  • La production
 La production de miel est très difficile à quantifier. Elle dépend beaucoup des aléas climatiques d’une année sur l’autre. Sans compter que de nombreux apiculteurs ne déclarent pas leur production. D’après l’Union Nationale des Apiculteurs de France (UNAF), la production a chuté de 33 000 tonnes en 1995 à 20 000 tonnes en 2008.
  • Les autres trésors de la ruche
Un nombre très restreint d’apiculteurs se consacrent aux produits dérivés de la ruche, comme le pollen ou la gelée royale. Le pollen se commercialise sous deux formes, le sec et le frais congelé. Une ruche peut en produire en moyenne 5 kilos par an. Rappelons que le pollen est la nourriture privilégiée des abeilles et des bourdons. Les apiculteurs produisent quelques dizaines de tonnes par an.

Environ 100 tonnes de gelée royale sont écoulées sur le marché français. Mais les apiculteurs hexagonaux en produisent au maximum 2 tonnes par an. Elle est donc le plus souvent importée de Chine et des pays de l’Asie du Sud-est (Thaïlande, Taiwan, Viêt-Nam…). La gelée royale chinoise se situe à 10 €/10g contre 20 à 30 €/10g pour la gelée royale française !

Une dizaine de tonnes de propolis, une résine végétale récoltée pour ses propriétés thérapeutiques, sort des ruches françaises chaque année..

Le marché de l’apiculture en France
  • Le cheptel
Entre 1995 et 2008, les pertes de ruches ont été de 300 000 à 400 000 par an sur un cheptel de 1 350 000 ruches ! Et 15 000 apiculteurs ont dû cesser leur activité (de 85 000 apiculteurs en 1995 ils sont passé en 2008 à moins de 70 000). L’écrasante majorité des apiculteurs (80%) se vit plutôt comme des amateurs éclairés, des amoureux des abeilles, qui ne s’occupent que d’une dizaine de ruches au maximum. En revanche, de plus en plus d’apiculteurs professionnels s’installent. Ils sont désormais plus de 1750 en France et gèrent au moins 150 ruches chacun. A eux seuls, ils détiennent 45% du cheptel .
  • La production
 La production de miel est très difficile à quantifier. Elle dépend beaucoup des aléas climatiques d’une année sur l’autre. Sans compter que de nombreux apiculteurs ne déclarent pas leur production. D’après l’Union Nationale des Apiculteurs de France (UNAF), la production a chuté de 33 000 tonnes en 1995 à 20 000 tonnes en 2008.
Les autres trésors de la ruche
Un nombre très restreint d’apiculteurs se consacrent aux produits dérivés de la ruche, comme le pollen ou la gelée royale. Le pollen se commercialise sous deux formes, le sec et le frais congelé. Une ruche peut en produire en moyenne 5 kilos par an. Rappelons que le pollen est la nourriture privilégiée des abeilles et des bourdons. Les apiculteurs produisent quelques dizaines de tonnes par an.

Environ 100 tonnes de gelée royale sont écoulées sur le marché français. Mais les apiculteurs hexagonaux en produisent au maximum 2 tonnes par an. Elle est donc le plus souvent importée de Chine et des pays de l’Asie du Sud-est (Thaïlande, Taiwan, Viêt-Nam…). La gelée royale chinoise se situe à 10 €/10g contre 20 à 30 €/10g pour la gelée royale française !
Une dizaine de tonnes de propolis, une résine végétale récoltée pour ses propriétés thérapeutiques, sort des ruches françaises chaque année.

Importations

Les importations de miel grimpent en flèche depuis plus de dix ans. Si la France importait 6000 tonnes de miel en 1995 en 2008, ce chiffre atteignait près de 20 000 tonnes. La Hongrie avec 25 % des importations est le principal fournisseur de la France devant l’Espagne (22 %), l'Argentine (18%) et l’Allemagne (13 %) .

Miel de ville ou miel des champs ?
Les ruches prolifèrent en ville. A Saint-Denis, l’artiste Olivier Darné vend du Miel Béton aux propriétés organoleptiques sans pareilles.( voir le site "parti poétique"). En effet, une abeille de ville butine plus de 200 variétés de plantes et de fleurs différentes, tandis qu’une abeille des champs se contente d’une trentaine de plantes différentes. La biodiversité, même artificiellement arrangée, est plus étendue en ville qu’à la campagne. Sans compter que la période de floraison en ville est plus longue puisqu’elle s’étale d’avril à septembre. Dans les champs, les herbicides, la monoculture et la suppression des haies ont drastiquement réduit les plantes mellifères à butiner.
Contre toute attente, une ruche en ville peut produire 50 kilos de miel par an, contre 10 à 15 kilos à la campagne. En effet, la pollution de la ville serait plus acceptable pour les abeilles que la pollution des pesticides de campagne. Paris compte aujourd’hui environ 300 ruches, dans les parcs et autres monuments (l’opéra Garnier ou le Grand Palais).

Bientôt la fin des abeilles?
Il existe 20 000 espèces d’abeilles réparties sur tout le globe : en Afrique, en Amérique du sud et du nord, en Europe, en Asie, …
En 2007, les Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme : les abeilles disparaissent massivement et soudainement. Partout dans le monde, le taux de mortalité apicole atteint des records. Entre fin 2006 et fin 200Z, 60 % des colonies sont perdues aux USA et jusqu’à 90 % dans certains Etats de l’Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d’Europe.
En France, en dix ans, la production a chuté de 20% et les importations de miel ont triplé. A la campagne, les abeilles meurent : chaque année près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent et 1500 apiculteurs passionnés jettent la ruche avec le miel des rayons. Ils mettent en cause des pesticides de plus en plus puissants.

Il a fallu dix ans de lutte effrénée pour faire interdire deux insecticides en France, le Gaucho et la molécule du Regent, le fipronil, que l’on utilise sur le maïs ou le tournesol, responsables de troubles du comportement chez l’abeille. D’autres insecticides comme le Cruiser sont en cause. Mais le syndrome d’effondrement des colonies est multifactoriel. Les produits phytosanitaires sont largement responsables de l’affaiblissement des butineuses, tout comme les parasites (les varroas, lesquels étaient présents avant le pic d’effondrement et qui n’expliquent pas tout), les champignons (comme le Nosema cerenae, retrouvé en masse dans le corps d’abeilles mortes), les transformations environnementales et climatiques (la monoculture, par exemple, est dévastatrice), une surexploitation éreintante, voire peut-être une pollution électromagnétique.

Le ministère de la recherche a publié une enquête assez complète sur son site sur le sujet.

Sans abeilles, la biodiversité en danger
Responsables de la pollinisation de plus de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, elles ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de
l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles.  Les abeilles sont à juste titre appelées « sentinelles de l’environnement ».

Sans abeilles, une agriculture en berne
La disparition des abeilles, et le processus de pollinisation qui leur incombe met en danger la reproduction de nombreuses cultures : arbres fruitiers, oléagineux (colza, luzerne), certains légumes. Sa disparition représente donc bien une menace pour la production et les rendements agricoles.

To bee or not to bee…
Baisse de la production aidant, un trafic de miel s’est développé ces dernières années. Trois hommes ont été arrêtés début 2009 aux Etats-Unis pour avoir falsifié l’origine d’un miel chinois et évité des millions de dollars de taxes antidumping. Il est devenu très commun de vendre un miel de moins bonne qualité, coupé à des sirops sucrants comme le sirop de maïs. Des chercheurs français de l’Université de Lyon, emmenés par Bernard Herbreteau, viennent de mettre au point un test ultra-sensible pour débusquer les contrefaçons.
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Bonnes nouvelles

Les produits de la ruche sont dotés de qualités exceptionnelles. En dépit de leur apparente simplicité, ils regorgent de centaines de principes actifs bienfaiteurs en matière de nutrition, de santé et de cosmétique.

Les vertus du miel …
Nutrition
Les sucres simples (glucose et lévulose) de cette substance mordorée ont un avantage incomparable aux autres : ils dynamisent tout de suite. Comme les abeilles les ont prédigérés via leur long baiser d’amour, ils sont directement assimilables par l'organisme. Riche en sels minéraux : phosphore, calcium, fer..., le miel favorise la croissance, fortifie le squelette, vitalise l'hémoglobine.
Les diététiciens adorent les tables de calcul comparant les apports nutritifs des aliments. Pour le miel, les résultats sont édifiants : 100g de miel procurent 310 calories, et équivalent, au choix, en valeur nutritive, à trois oeufs, 0,6 litre de lait, 210 g de morue, trois bananes, quatre oranges, 170g de boeuf, 120 g de noix et 75 g de fromage.

Médecine
On peut se soigner avec les abeilles et les produits dérivés de la ruche. Depuis la nuit des temps, les trésors de la ruche (propolis, gelée royale, pollen…), ont été bénéfiques pour les humains. …

Cosmétiques

Le miel est un excellent hydratant et émollient. Il renforce l’élasticité de la peau et excelle pour le soin des peaux jeunes, des peaux sèches et fatiguées. Le miel protège, nourrit et fait briller également les cheveux. La propolis purifie votre peau en profondeur, et convient particulièrement aux peaux à imperfections.

… et des autres trésors de la ruche
La propolis
Les abeilles récoltent des substances résineuses, sur les bourgeons de certains arbres. Elles les mélangent avec les secrétions de leurs propres glandes, de la cire et du pollen et utilisent ce produit qu'on appelle la propolis au colmatage de fissures à l'intérieur de la ruche.

Dans certains pays, on utilise la propolis dans la fabrication de préparations médicinales. Les Incas l'utilisaient pour soigner la fièvre. On redécouvre aujourd'hui ses vertus : cicatrise les plaies et apaise certaines maladies de peau,. C'est un excellent produit antirouille. On en badigeonnait également les cercueils. Sans doute la légende voulant que les abeilles accompagnent les apiculteurs décédés au cimetière vient-elle de là. On pense surtout qu'elles se déplaçaient plutôt pour lécher le cercueil du maître, car le vernis de celui-ci était fabriqué avec de la propolis...

Le pollen
Le pollen que tout le monde connaît pour l'avoir vu voler au vent est la "poussière" fécondante des fleurs. Sans lui, pas de nourriture au sein de la ruche. Les abeilles le récoltent en faisant des pelotes avec leurs pattes. En travaillant à toute vitesse, elles laissent toujours un peu tomber de cette fine poussière sur le pistil des fleurs. Certaines plantes auto-stériles ou auto-fertiles sont alors fécondées. Voilà comment fonctionne le processus de polinisation essentiel à l’agriculture.
Le pollen récolté par les abeilles est riche en vitamines et en protéines. Il contient des acides aminés, des sels minéraux et des oligoéléments. Bien que les besoins en pollen d'une colonie soient élevés, il est possible de récolter ce produit sous certaines conditions et en quantités limitées, au moyen de trappes spéciales installées autour du vol de la ruche. La masse récoltée dans une ruche peut atteindre 25 kg en une seule saison. Il arrive même parfois que les butineuses ramènent plus d'un kilo de pollen dans la journée. Quand on sait qu'il faut environ 150 pelotes pour faire un seul gramme, on se rend mieux compte du chemin parcouru …

Le pollen sert en particulier à la fabrication de préparations médicales et de produits cosmétiques. Un grand nombre d'expériences montrent comment le pollen peut servir de produit fortifiant en général, en cas de neurasthénie, pour stimuler l’appétit.

La gelée royale
La gelée royale est le nec plus ultra des produits de la ruche. Elle est sécrétée par les nourrices, c'est-à-dire les ouvrières qui ont entre cinq et quatorze jours d’existence. Cette substance blanchâtre et acide nourrit exclusivement toutes les larves de la colonie –de leur éclosion jusqu’au 3è jour- , celles qui sont choisies pour devenir reines –jusqu’au 5ème jour- et la reine de la colonie tout au long de sa vie.

La gelée royale est un aliment naturel d'une surprenante richesse : protéines, acides aminés, vitamines, lipides, sucres, … Elle agit comme un super-catalyseur dont la composition naturelle ultra complexe est impossible à reproduire en laboratoire

La gelée royale génère une augmentation ou une relance de la vitalité en général; une stimulation de l'activité physique, psychique (avec une stimulation de l'humeur, une augmentation du désir et du plaisir à travailler, un renforcement de la volonté, et une diminution de l'émotivité), de l'activité intellectuelle (avec augmentation de l'efficience et amélioration de la mémoire) ; un accroissement de la résistance au stress, à la fatigue, au froid, aux infections (par renforcement des défenses naturelles), ainsi qu'un ralentissement du vieillissement physiologique en général.

L’apipuncture
Le venin est utilisé pour soigner les affections rhumatismales, les arthrites chroniques, certaines maladies inflammatoires et la sclérose en plaques. Le venin est administré sur les zones à soigner soit directement par des piqûres d’abeille, soit dilué à l’aide de seringues. Mais les piqûres directes entraînent la mort de l’abeille dont l’abdomen est arraché. On sait aujourd’hui extraire le venin de l’abeille sans entraîner sa mort. Merci pour elle.

On trouve également du venin d’abeille sous diverses présentations, crèmes, lotions, comprimés, gouttes,…, utilisés dans le traitement de l’arthrite, des inflammations des tendons et des articulations et les affections cutanées.

L’apipuncture est une combinaison du traitement au venin d’abeille et de l’acupuncture. Elle est employée dans le traitement de l’épilepsie, de l’incontinence et des troubles arthritiques. Le venin peut être administré soit par dépôt sur le point d’acupuncture soit par immersion de l’aiguille dans une solution de venin avant stimulation.
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Ce que vous pouvez faire

•    Acheter un miel de qualité en n’hésitant pas à y mettre le prix (un minimum de 15 euros le kilo) et soutenir la profession des apiculteurs. C’est une façon de remercier les abeilles, qui, au final, travaillent gracieusement à notre santé, notre alimentation et notre qualité de vie à la surface de la Terre.

Attention à bien regarder les étiquettes car il existe différentes qualités de miel.
- le miel d'importation : le plus souvent on trouve plutôt des miels impurs, coupés à des sirops très sucrants ;
- le miel de région : c'est un miel produit dans une région en particulier comme le miel de montagne, le miel de Provence, ... ;
- le miel "toutes fleurs" : c'est le miel obtenu par butinage des fleurs et des plantes et dont l'apiculteur constitue un mélange ;
- le miel biologique : c'est un miel dont on a contrôlé la zone de butinage afin que les abeilles ne s’approvisionnent pas sur des plantes bourrées de pesticides ;
-le miel de cru : c'est un miel qui contient environ 80% du nectar d'une même plante ou d'une même fleur.

•    Dès que possible, privilégier le miel bio. Même si on contrôle difficilement 100% du butinage des abeilles, il est possible de savoir si elles ont visité des semences bios ou pas. Comment ? En les plaçant dans une zone qui ne contient que des cultures siglées AB. L’abeille s’éloigne rarement à plus de 3 kilomètres de sa ruche. En apiculture bio, toute intervention avec des médicaments de synthèse (antibiotiques) est prohibée. Seuls sont utilisables les traitements à base de produits naturels tels que : menthol, thymol, eucalyptol, camphre, acide formique, etc. Surtout, l’extraction du miel se fait à froid pour conserver ses qualités nutritionnelles.

•    Adopter une ruche auprès de l'UNAF (voir le site web de l'UNAF)

Sans rire. Certains montent des crèches au sein de leur entreprise, pourquoi ne pas se mobiliser pour installer une ruche sur les toits de ladite entreprise ? Cela n’a rien de compliqué.
Inquiétée de la disparition des abeilles, l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française), a lancé en décembre 2006 l’opération « Abeille, sentinelle de l’environnement » avec pour but de rapprocher l'abeille des citoyens en posant des colonies d'abeilles sur des bâtiments publics ou privés d’institutions (administrations ou entreprises).  Appuyé entre autres par les jardineries Botanic ou L’hôtel du département des Pyrénées Orientales, l’UNAF a d’abord voulu créer comme un outil de sensibilisation du grand public. En pratique, un rucher est confié à l’entreprise ou l’institution qui disposera  de la récolte ensuite. En plaçant ces ruchers, l’UNAF fait signer une charte engageant les partenaires à ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles dans les parcs et jardins, à ne pas cultiver de plantes génétiquement modifiées ou encore à exiger une stricte application de la directive européenne sur l’homologation des produits phytosanitaires. Aucune législation n’interdit de placer des ruches en ville car elles dépendent du code rural. Il faut simplement respecter une hauteur d’entrée de la ruche aux abeilles –  trois mètres environ.

* Manger bio. En mangeant bio, vous soutenez une agriculture non nuisible aux insectes, cela limite l’usage de pesticides et produits chimiques qui déciment les abeilles.

*Si vous jardinez, évitez d’utiliser des produits phytosanitaires toxiques dans les parcs ou jardins où viendront butiner les abeilles.

Quelques adresses

Pour tout savoir sur les composés chimiques du miel, sa fabrication:  http://www.apiservices.com/articles/fr/chimie_miel.htm

Le site portail de Gilles Ratia, consultant apicole international. Bourré d’informations, de produits et de liens. Incontournable.


L’union nationale des apiculteurs français.
Pour tout savoir sur le projet Sentinelles, télécharger le dossier.

Le syndicat national d’apiculture
On y trouve notamment le rapport du député de Savoie, Martial Saddier, qui a remis un rapport à François Fillon fin 2008 sur la disparition des abeilles. A butiner. http://www.apiculture.com/sna/rapport%20saddier.pdf

L’Association francophone d’apithérapie propose des formations, mais aussi une quantité de liens pour se renseigner sur les soins via les produits de la ruche.
http://apitherapie.blogspot.com/

En apithérapie douce et en cosmétiques naturels, l’inévitable http://www.ballot-flurin.com

Il existe une quantité invraisemblable de boutiques de miel online. Un seul conseil : vérifier la provenance du miel. Mieux vaut s’approvisionner auprès du producteur-récoltant, ce qui évite les miels importés, mélangés ou industriels.

Le miel s’achète aussi sur les marchés de vos vacances, la plupart du temps celui qui l’a récolté est derrière son stand, prêt à répondre à toutes vos questions.
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