Produit-fétiche des consommateurs, la crevette a le vent en poupe dans les pays occidentaux : en 2001, elle a remplacé le thon comme produit de la mer préféré par les consommateurs américains et la consommation de ces crevettes a augmenté de 300% dans les dix dernières années aux Etats-Unis, en Europe de l’Ouest et au Japon. En valeur, elle est désormais le premier produit de la mer échangé sur le marché international devant le thon et le saumon. Mais ce petit crustacé est aussi, hélas, emblématique des dégâts de la pêche industrielle et de la mondialisation de l’alimentation, au point que certaines ONG environnementales placent désormais la réduction drastique de notre consommation de crevettes en tête d’une courte liste d’actions à mener pour changer l’impact de nos modes de vie sur la planète !
Au cours de sa vie entière, un Européen moyen aura mangé l’équivalent d’un filet de pêche entier : il est vrai que les scandales sanitaires sur la viande ont ramené les consommateurs vers les poissonneries, d’autant plus que les nutritionnistes insistent pour que nous consommions plus de poisson, plus pauvre en graisses saturées que la viande, et souvent plus riches en éléments essentiels comme les fameux Oméga 3… Le poisson est devenu un produit de grande consommation : en 30 ans, la demande mondiale en produits de la mer a plus que triplé et chaque Français consommait en 2011 36,8 kilos de poissons, coquillages et crustacés par an, et selon l'Ifremer (Institut Français de Recherche pour l'exploitation de la mer), la production nationale ne couvre qu'un tiers des besoins.
Dans le même temps, un certain nombre d’histoires peu appétissantes circulent au sujet du poisson : contamination virale, concentration en mercure et autres métaux lourds (justement dans les poissons gras censés nous délivrer les précieux oméga 3), dénonciation des impacts sociaux et environnementaux de l’industrie de la pêche dans certaines régions (voir par exemple le documentaire d’Hubert Sauper, "Le cauchemar de Darwin"), etc. Plus fondamentalement, du bateau de Greenpeace interdit d’entrée dans le port de Marseille par les thoniers aux réglementations européennes sur les quotas de pêche autorisée, nous sommes de plus en plus alertés sur la menace de disparition que notre goût pour le poisson fait peser sur les espèces les plus courantes… Comment faire alors pour utiliser notre pouvoir de consommateurs et encourager une pêche plus durable ? Le poisson peut-il nous permettre de manger plus sain sans nuire à la santé de la planète ? Voici un petit guide pour savoir quelles espèces consommer…
C’est dans les dîners de fête en famille et dans les célébrations d’exception que l’on sert, souvent, les mets gastronomiques les plus rares et fins, en tête desquels le symbole du raffinement par excellence : le caviar … dont la finesse le dispute, souvent, aux impacts environnementaux ! S’il n'est pas question de troquer magie contre écologie, rien n’empêche cependant de réfléchir à la meilleure façon d'allier les deux et de ne pas faire la fête aux frais de la planète – voici quelques « tuyaux » à connaître si vous faites partie des amateurs éclairés de cet or noir (de plus en plus) rare et cher …
Si vous aimez cuisiner et manger, vous aimez sans doute aussi recevoir, et vos repas sont très souvent des moments précieux, l'occasion de se retrouver en famille ou avec des proches pour un dîner de fête : table joliment décorée en version chic ou nature, plats et ingrédients les plus succulents, bougies et autres vaisselles assortie à l’événement d'un soir, qu’il s’agisse du réveillon de Noël ou du Jour de l’an, d’un repas en amoureux ou d’un déjeuner de fiancailles, de retrouvailles familiales, d’un pique-nique chic ou d’une célébration amicale ! C’est aussi dans ces menus d’exception que l’on sert, souvent, les mets gastronomiques les plus rares et fins, en tête desquels le très populaire saumon … dont la finesse le dispute, souvent, aux impacts environnementaux ! S’il n'est pas question de troquer magie contre écologie, rien n’empêche cependant de réfléchir à la meilleure façon d'allier les deux et de ne pas faire la fête aux frais de la planète – voici quelques « tuyaux » sur ce poisson incontournable des repas de fêtes…
Si vous aimez cuisiner et manger, vous aimez sans doute aussi recevoir, et vos repas sont très souvent des moments précieux, l'occasion de se retrouver en famille ou avec des proches pour un dîner de fête : table joliment décorée en version chic ou nature, plats et ingrédients les plus succulents, bougies et autres vaisselles assortie à l’événement d'un soir, qu’il s’agisse du réveillon de Noël ou du Jour de l’an, d’un repas en amoureux ou d’un déjeuner de fiancailles, de retrouvailles familiales, d’un pique-nique chic ou d’une célébration amicale ! C’est aussi dans ces menus d’exception que l’on sert, souvent, les mets gastronomiques les plus rares et fins, comme le foie gras… dont la finesse le dispute, souvent, aux impacts environnementaux ! S’il n'est pas question de troquer magie contre écologie, rien n’empêche cependant de réfléchir à la meilleure façon d'allier les deux et de ne pas faire la fête aux frais de la planète – voici quelques « tuyaux » sur ce mets quasi-incontournable des repas de fêtes, aussi controversé que la tauromachie...
La mode existe partout dans le monde, sous des formes très variées, stimulant la création à travers les époques. Mais l’exploitation de ses codes par l’industrie, pousse d’une part les fabricants à négliger les aspects sociaux et environnementaux, et d’autre part les citoyens à jeter et surconsommer. Les accessoires de mode et bijoux fantaisie, réalisés à partir de dérivés du pétrole (plastique souvent), par une main d’œuvre lointaine et « bon marché », ne sont pas durables. D’autant que les marques les démodent volontairement, à une cadence aussi rapide que possible, afin de vendre la prochaine collection.
Heureusement, le marché veut répondre à la demande pressante d’un public en quête de sens. Sacs, bracelets ou colliers, valent surtout par leur dimension symbolique : ce qu’ils disent des personnes qui les portent. Or certains créateurs parviennent aujourd’hui à réconcilier mode et éthique, dessinant des objets aussi branchés que durables. Sacs en bâche recyclée, colliers en ivoire végétal, montres à remontage manuel et autres bagues en os de chameau ou corne de zébu, issus de filières équitables et écologiques, contribuent à cette nouvelle esthétique. Autant de produits plus durables, à condition de choisir des « basiques », qui ne suivent pas les cadences infernales des renouvellements de collection.
Sans nous en rendre compte, il ne se passe pas une journée sans que nous ne manipulions du papier, sous une forme ou une autre, à la maison ou au travail : livres et magazines, filtres à café ou à thé, papier d’impression et enveloppes, mouchoirs en papier, serviettes en papier, papier hygiénique, papier peint, papier cadeau, etc. Sans parler du carton et des innombrables emballages ! Pour satisfaire tous ces besoins en papier, plus ou moins indispensables, des millions d'hectares de forêts sont abattus chaque année. Or, on sait bien que la majorité des forêts ne sont pas gérées durablement, sans oublier la destruction irréversible de nombreux écosystèmes. Au niveau mondial, 42% du bois exploité commercialement sert à fabriquer du papier et 17 % du bois utilisé provient de forêts anciennes ! Heureusement, il nous est possible de repenser certains achats en privilégiant toutes les alternatives possibles à base de papier recyclé ou certifié pour réduire au maximum notre participation à la déforestation …
Palourdes, huîtres, bigorneaux, coques, bulots, tellines, praires, moules, coquilles saint Jacques, pétoncles … les coquillages offrent un large choix, mais nous les réservons trop souvent aux repas de fête. Pourquoi ne pas les goûter au quotidien ? Outre leurs vertus diététiques, ils font l’objet d’élevages exemplaires d’un point de vue écologique, sans parler du plaisir gustatif que déclenche leur délicieux goût iodé. Quant aux crustacés (araignées, crabes, crevettes, étrilles, tourteaux, homards, langoustines), ils s’avèrent plus difficiles à choisir : certains sont issus d’une pêche durable d’autres proviennent de pêcheries ou d’élevages industriels ravageurs. Mieux vaut donc connaître les filières les plus responsables afin de faire le bon choix.
Poules, dindes, canards, oies, cailles, chapons, poulardes et autres coqs ont bien raison de pavoiser toutes crêtes dehors : ils offrent une viande ayant le double avantage d’être maigre et peu consommatrice de ressources, selon le mode d'élevage et de production. Mieux vaut donc rester vigilant, si l’on ne souhaite pas encourager l’élevage intensif, de loin le plus répandu, qui traite l’animal comme une vulgaire denrée industrielle. Labels, appellations et autres variétés anciennes peuvent nous guider vers des choix qui favorisent la biodiversité et donc le bon goût.
On aime le soleil, la peau caramel, la vitamine D que les rayons nous aident à synthétiser, mais le message est passé : point trop n’en faut. Si on ne veut pas devenir prématurément des vieilles peaux ridées qui produisent des mélanomes, on évite les coups de soleil qui peuvent nous brûler jusqu’au troisième degré et on se protège. L’industrie cosmétique propose pour cela une panoplie complète de produits solaires de protection vendus en pharmacies, parfumeries, grande distribution mais aussi magasins bio. Voyons comment faire le meilleur choix pour sauver sa peau sans sacrifier la planète.
Aussi bien utilitaire que symbolique, le sac est un accessoire qui fait partie depuis longtemps de l'habillement. D’objet domestique, professionnel ou voyageur, il est devenu esthétique, et même le symbole du luxe par excellence depuis le XXeme siècle. Fidèle compagnon du quotidien, le sac est une sorte de « mini-maison » qui vous suit dans tous vos déplacements. Du fourre-tout au sac à dos, en passant par la besace, le sac porté à l’épaule ou simplement à la main, il en existe de toutes sortes. De quoi satisfaire tous les goûts, toutes les fonctions et toutes les humeurs ! Qu’il soit en cuir, en toile ou en plastique à l’extérieur, en coton ou en synthétique à l’intérieur, le sac est loin d’être un objet inoffensif. Et si vous offrir un sac « éco-friendly » était votre premier pas vers une vie plus responsable ? Surtout que l’éthique a le vent en poupe chez de plus en plus de créateurs. Faites vous plaisir… et offrez-vous le meilleur avec du beau et de l’écolo pour toutes les occasions, les découvertes ne manquent pas et se conjuguent avec créativité et gaieté.
Pourtant, ils ne comportent pas que des aspects positifs, loin de là. Prix souvent trop élevé, composition pas toujours très équilibrée, présence d’ingrédients pas très naturels … Sans parler des impacts environnementaux de ce type de produits, avec leur pléthore d’emballages et l’importante consommation d’énergie nécessaire pour leur élaboration. Comment expliquer alors que les plats tout préparés se vendent toujours mieux ? Tour d’horizon d’un produit devenu incontournable.
Contrairement à son impact sur la santé, l’impact écologique de la cigarette ne fait pas controverse aujourd'hui… non pas qu'il soit négligeable, mais fumeurs et non-fumeurs semblent s'en soucier à ce jour aussi peu que de leur première bouffée !
Pourtant, de la culture du tabac aux produits chimiques qui la composent, la cigarette est loin d’être un produit écologique modèle. Sans compter les montagnes de mégots qui se forment devant les bars et restaurants depuis la loi anti-tabac ou que l’on retrouve dans la nature – jetés par des randonneurs ou skieurs peu scrupuleux. Alors pour lancer le débat, voici un rapide coup d’œil à l’impact écologique de la cigarette.
La consommation française de surimi est de 60 500 tonnes en 2012 (Rapport Chiffres Clés 2013 ADEPALE) : c’est la consommation plus importante d'Europe, devant l’Espagne, et la France est le deuxième marché mondial de surimi après le Japon. De plus, le marché progresse régulièrement puisque la consommation actuelle est cinq fois plus importante qu’en 1995. Qualifié lors de son lancement français d’« insulte au goût et à l’art culinaire » par Jean-Pierre Coffe, grand pourfendeur des produits industriels, le surimi garde une image controversée, car son mode de production reste opaque et peut paraître suspect au consommateur. Il a néanmoins connu auprès d’une certaine cible un regain de popularité avec le régime Dukan, qui privilégie les aliments protéinés et recommande de consommer du surimi en cas de petite faim ou remplacement des produits apéritifs, par exemple. Mais alors, que faut-il en penser ?