Bien décidé à rattraper son concurrent Pilot qui multiplie les produits "verts", le Groupe BIC est le premier fabricant à recevoir l’écolabel NF Environnement Instruments d’écriture pour sept de ses produits. Parmi les produits distingués, on trouve notamment le stylo à bille BIC® Orange (pointe fine 0,8 mm), lancé en 1965, ainsi que le crayon graphite BIC® Evolution 650, lancé en 1994 et désormais fabriqué à partir de 57 % de matière recyclée. L’obtention du label écologique français (qui distingue, à performances d’usage égales, des produits dont l’impact sur l’environnement est réduit tout au long de leur cycle de vie) est l’occasion rêvée pour Bic, pionnier des produits dits "jetables" et l’un des leaders mondiaux des articles de papeterie depuis plus de 50 ans, de réaffirmer fortement "la philosophie à l’origine de notre société qui est d’offrir des produits conçus avec le minimum de matière première pour une durée d’usage maximum" selon Mario Guevara, Directeur Général du Groupe. Une philosophie certes exemplaire, mais dont on pourrait regretter qu'elle inspire inégalement les gammes de la marque, avec notamment la multiplication des produits moins basiques et plus sophistiqués voire "gadget", portant la figurine de tel ou tel héros de bande dessinée. Dans le cas des sept produits écolabellisés, les principaux critères mis en avant sont la limitation des quantités de matière utilisées dans les produits ou l’utilisation de matières recyclées (les analyses menées par BIC montrent que les matières premières représentent plus de 90% de l'impact écologique d'un stylo), la grande longueur d’écriture (la marque affirme que le BIC Orange écrit jusqu’à 2,4 km !) et la résistance des mines.
Si elle ne parle pas toujours au consommateur français (le label NF Environnement est quand même, après le logo bio AB, le second label écologique le mieux connu, avec une notoriété supérieure à 25% - voir notre guide des labels de la consommation responsable), cette distinction devrait en tout cas aider BIC à fidéliser ses clients institutionnels, comme les administrations pour lesquelles le Grenelle de l’environnement a défini à horizon 2012 des obligations éco-responsables dans leurs achats de fournitures de bureau, par exemple.