D’après une étude menée par le Centre for Retail Research et rendue publique par le moteur de shopping en ligne Kelkoo.fr (qui propose une offre écologique, bien que non encore très visible sur le site), les consommateurs français payent en moyenne 51% de plus pour des produits "verts" en 2010, et 29% de plus pour leur alimentation et leurs boissons bio. Le surcoût (qui aura baissé globalement de 22% entre 2006 et 2012) varie encore beaucoup par marché, et reste élevé sur les secteurs Santé / Beauté (+183%), Electroménager / Audio-Vidéo (+65%), Produits ménagers et d’entretien (+37%). A l’inverse, le surcoût est minime sur les fournitures de bureau (18%), les produits pour bébé (19%) ou l’alimentaire (29%). Malgré le maintien de prix élevés, en tout cas, les ventes de produits "verts" en France (en hausse de 429% depuis 2000, avec déjà des taux de croissance dépassant largement ceux des produits de détail traditionnels) devraient doubler dans les cinq prochaines années selon l’étude, passant de 10, 6 milliards d’euros en 2009 à 21,7 milliards en 2015 – jusqu’à représenter 4 4% des ventes totales de produits de détail (contre 2,4% aujourd’hui). Mais la marge de progrès reste significative dans l’hexagone – puisque ces achats de produits "verts" ne représentent encore que 2,4 euros sur 100. D’ailleurs, au niveau européen, la France se place en 4ème position pour les dépenses "vertes" moyennes par ménage avec 413 euros par an - au-dessus de la moyenne européenne qui se situe actuellement à 386 euros. La Suisse arrive largement en tête (555 euros) tandis que l’Espagne ferme la marche avec un panier moyen annuel de 315 euros. Dernier point, important pour l’activité de Kelkoo.fr : la vente en ligne devrait représenter 11,7% des ventes totales de produits "verts" en 2015 (contre 6,9% aujourd’hui) – elle permet aujourd’hui aux consommateurs de réaliser une économie moyenne de 18% sur les produits non alimentaires standards et de 12% sur les produits non alimentaires "verts".
Sur ce sujet, voir aussi la dernière édition de notre rapport "Les chiffres de la consommation responsable".