A la Palme d’Or, le restaurant étoilé de l’Hôtel Martinez, comme au Relais, le restaurant provençal qui surplombe la piscine, priorité est désormais donnée à l’approvisionnement local, rapporte le blog Restauration 21. Ainsi, une partie des tomates proviennent carrément du jardin personnel du chef, Christian Sinicropi, qui travaille aussi avec 3 autres maraîchers locaux situés à Pegomas, La Roquette et Mandelieu. Depuis cette année, un ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail) approvisionne aussi le restaurant en févettes et en petits pois, grâce à une production dédiée. « L’an prochain, il se pourrait que nous travaillions avec le cannois Charles Orso qui nous fournirait des pêches traitées naturellement par des insectes » précise aussi Christian Sinicropi. Du côté des produits de la mer, deux fleurons de la pêche méditerranéenne, le thon et le mérou, sont bannis de la carte depuis 6 ans, et les langoustes du pays sont fournies par un pêcheur attitré. Ces produits et d'autres (plat végétarien, plat de saison, plat bio, plat réalisé à partir de produits issus de l’agriculture de proximité ou issus du commerce équitable…) sont maintenant signalés sur les menus par un logo spécifique "RSE compatible".
Des initiatives qui s'inscrivent dans le cadre d'un engagement plus global annoncé par la maison-mère du Martinez, le groupe Concorde Hotel & Resorts (qui détient aussi le Crillon, à Paris), en juin - au nom de ses douze filiales qui visent parallèlement la certification Green Globe (240 critères). Au Martinez, un bilan carbone a déjà été réalisé, un "serious game" a été mis en place pour sensibiliser les équipes, et l'environnement est désormais intégré au choix des équipements (mousseurs pour les robinets, ampoules électriques, produits d’entretien labellisés, etc.). Une offre "verte" a par ailleurs développée pour les banquets et séminaires : pauses bio et locales, menus bio, tri dans les salles de réunion, mise à disposition de stylos fabriqués avec des matériaux recyclés…