Depuis sa création il y a six ans, l’avant-gardiste Hi Hotel de Nice, designé par Matali Crasset, s’est fait remarquer à plusieurs reprises pour son approche environnementale, qui lui a valu le label Green Globe, et son restaurant biologique. Ses fondateurs persistent et signent avec la plage privée Hi Beach qu’ils viennent d’ouvrir sur la promenade des Anglais : trois espaces différents, Hi Energy (actif et convivial, ouvert sur le bar), Hi Relax (invitation au bien-être avec matelas relaxants, hamacs suspendus au dessus d’un sol végétal, zone de massage au milieu des bambous) et Hi Play (ensemble familial avec cabanes en toile anti-UV pour les enfants et aire de jeux), accueillent le public avide de redécouvrir les plages privées. Le tout avec douches solaires, ingrédients bio en cuisine (assemblés par Mauro Colagreco, chef étoilé du Mirazur de Menton, et par le Japonais Kazuomi Ota pour les sushis et sashimis – qui s’interdit l’utilisation du thon rouge, contrairement au célèbre Nobu de Londres… tout en s’autorisant l’espadon et la dorade qui figurent également sur les listes rouge et orange de WWF), produits d’entretien "verts", papier recyclé, poubelles de recyclage sur la plage et tri de tous déchets en prime.
Et que ceux qui passeront l’été à Paris se consolent : ici, pas de plage mais le luxe n’en est pas moins vert. La preuve : avec la "végéTable" d’Alain Ducasse dans la Cour Jardin du Plaza Athénée, les plats végétariens, meilleurs pour le climat et la santé, débarquent dans les restaurants des grands hôtels. Des févettes aux betteraves, la carte fait la part belle aux végétaux, pour rappeler "qu’il n’est pas indispensable de manger de la viande à chaque repas", rappelle Sylvain Fouilleul, Chef de cuisine. Abondance de céréales et de légumineuses (crues ou cuites), poissons issus de la pêche durable, produits biologiques ou raisonnés, vaisselle ethnique estampillée commerce équitable… et même un potager décoratif, évidemment biologique.