L’industrie textile est placée au 2ème rang des activités les plus polluantes de la planète après l’industrie pétrolière. Et pour cause, la culture de coton, une des matières premières naturelles les plus utilisées, représente 3% des surfaces mondiales cultivées et absorbe 25% de pesticides et 10% d’herbicides, selon l’Ademe. Encore pire, la production d’un kilo de coton nécessite entre 5 000 et 25 000 litres d’eau en fonction des régions du monde ! Lors des phase de transformation et de teinture des , les industriels ont également recours à des quantités d’eau astronomiques et à des agents chimiques nocifs. Par ailleurs, en 2014, Greenpeace Asie du Sud-Est a publié une enquête sur les produits dangereux retrouvés dans la composition de vêtements et chaussures pour enfants, conçus par des marques mondialement connues telles que Disney, Adidas ou Burberry … Il s’agit pourtant de substances interdites en Europe et aux Etats-Unis. Autre désastre écologique lié à l’industrie textile : la fast-fashion. Le but ? Produire et diffuser sans cesse de nouvelles collections pour inciter à la consommation. Face à ces constats alarmants, Ryan Mario Yasin, diplômé du Royal College of Art à Londres, a trouvé une solution économique et écologique pour ralentir la surconsommation et réduire l’impact environnemental des vêtements des tout-petits. C’est Petit Pli, une ligne de vêtements non-genrée à destination des bébés âgés de 4 à 36 mois. Dépliables, les modèles de cette marque s’étirent au fur et à mesure que l’enfant grandit en s’adaptant à sa morphologie, une aubaine sachant qu’un bambin grandit de sept tailles en deux ans. En plus de préserver le portefeuille et la conscience environnementale des parents, les produits de cette toute nouvelle ligne sont résistants à l’eau et au vent. Même si la marque utilise une matière synthétique pour réaliser ses modèles, elle souhaite trouver à long terme des matériaux alternatifs.
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