Saviez-vous qu’un noyer pouvait produire 300 fois la consommation annuelle de noix d’une personne ? Avec cet exemple, on comprend bien que les propriétaires d’arbres fruitiers peuvent éprouver des difficultés à consommer chaque récolte avant qu’elle ne s’abime. Partant de ce constat, le projet « Les Fruits du Voisin » a été lancé par l’atelier de paysage Sensomoto en partenariat avec le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse pour éviter ce gaspillage. L’initiative encourage l’échange et le partage de ces fruits en surplus entre voisins. La plateforme collaborative en ligne permet ainsi de mettre en réseaux les particuliers concernés. Un seul objectif : échanger ou partager une partie de sa récolte, son savoir-faire ou confectionner entre voisins des confitures dans un état d’esprit convivial.
Concrètement, les échanges se déroulent durant des événements locaux (vide-greniers, marchés) dans les communes où le projet se développe mais peuvent également se faire directement entre particuliers ou encore via des structures relais (commerces par exemple). Ces moments de rencontres sont facilités par la plateforme « Les Fruits du voisin » grâce à des outils pratiques : une carte participative permet par exemple de géoréférencer vos fruits et vos talents et de les mettre alors en valeur. On peut aussi découvrir si, près de chez soi, se trouvent des particuliers qui cherchent à partager leur récolte. En bonus, l’équipe des « Fruits du voisin » et les structures-relais partenaires organisent des animations pour dynamiser le réseau des utilisateurs. Décidément, les initiatives qui s’appuient sur les réseaux de proximité entre voisins ont la cote : après la Machine du Voisin, « Les Fruits du Voisin » surfe sur cette tendance récurrente dans le domaine de la consommation collaborative.