Pour la quatrième année, la rose Marie-Claire refleurit cette année du 2 au 8 mars, pendant une semaine, à l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Lancée par le magazine féminin éponyme et soutenue par une kyrielle de personnalités féminines de l’information (Claire Chazal, Arlette Chabot, Florence Dauchez, Marie Drucker, Laurence Ferrari, Élise Lucet, Ariane Massenet, Christine Ockrent, Béatrice Schönberg, etc.), la rose Marie-Claire est blanche et vendue partout en France (dans les 55 magasins Botanic, les 5 400 fleuristes du réseau Interflora, les 194 boutiques de prêt-à-porter Caroll et certains fleuristes indépendants participant à l’opération) au prix de 3 euros, dont 1,50 euro directement reversé à des associations qui scolarisent des milliers de petites filles défavorisées dans le monde. Car aujourd'hui encore, seulement un tiers des enfants scolarisés sont des filles, malgré le fait reconnu que l’éducation des filles permet de réduire la mortalité, la malnutrition, la propagation des maladies et qu’elle est aussi un formidable levier de croissance économique pour tous les pays du monde. Grâce aux 710 000 roses vendues en 3 ans, la Rose Marie Claire a permis de collecter plus de 1 180 000 € pour construire, rénover et faire fonctionner 31 écoles pour plus de 3300 petites filles au Cambodge, au Bénin et au Sénégal avec l’UNICEF en 2007. Et en France, 72 bourses d’étude ont été attribuées pour aider des jeunes filles vivant sous le seuil de pauvreté à construire leur avenir. Un beau succès pour ce produit-partage original qui s’impose comme une belle alternative sur un marché où les offres responsables ne sont pas légion, et où le consommateur est généralement réduit à choisir entre la rose importée par avion d’Afrique du Sud et celle cultivée sous serre chaussée et éclairée 24h/24 en Hollande, deux options dont les bilans carbone (et humain, dans le cas de l’Afrique) sont peu reluisants.